Selon le BEH Santé public France, environ 1 200 000 personnes pourraient être touchées par la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée en France. Environ 750 000 personnes seraient diagnostiquées. La maladie touche essentiellement les personnes âgées, 23% de la population après 80 ans et après 65 ans, elle concerne environ deux fois plus de femmes que d’hommes.
Il n’existe actuellement aucun traitement médicamenteux curatifs pour pouvoir guérir la maladie, néanmoins des médicaments sont présents sur le marché avec une efficacité temporaire. D’autres solutions existent pour soulager les patients, les outils thérapeutiques. Ils stimulent et participent au bien-être des personnes touchées par la maladie d’Alzheimer. Ces solutions alternatives non-médicamenteuses sont de plus en plus plébiscitées dans le quotidien des patients.
La maladie d’Alzheimer en quelques chiffres
Les bienfaits des traitements non-médicamenteux sur les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une pathologie cognitive qui peut être autant éprouvante pour la personne atteinte que pour ses proches. Elle entraine une perte progressive de mémoire, des difficultés d’expression ou encore d’adaptabilité face à une situation. Ces caractéristiques rendent très souvent les personnes touchées, dépendantes au fil de l’évolution de la maladie.
Les traitements non-médicamenteux sont des outils de soins quotidiens qui permettent de stimuler les sens et préserver le plus longtemps possible l’autonomie des personnes touchées par la maladie. Parmi eux, on compte diverses thérapies :
Le soutien psychologique :
Il n’est jamais facile pour une personne et ses proches, de faire face au diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Peurs et appréhensions influencées par les idées reçues sur la maladie peuvent être déstabilisant psychologiquement. Un accompagnement psychologique de la personne et de son entourage peut être très gratifiant et nécessaire pour apprendre à vivre avec la maladie.
Les thérapies cognitives :
Les thérapies cognitives éveillent les sens, et stimulent la réminiscence, la mémoire, l’attention, l’oïe et de nombreuses autres facultés lors des séances.
Des solutions peuvent épauler les professionnels à la réalisation des séances et aider les patients à la stimulation cognitive. La Tovertafel s’illustre parfaitement dans cette pratique car elle invite les personnes touchées par la maladie à participer, à se dépasser tout en se divertissant. Elle permet aussi de redonner de la confiance en soi et incite à la socialisation.
Les thérapies visent à optimiser les fonctions cognitives préservées et s’adaptent à différents stades de la maladie dans le cadre d’ateliers.
La revalidation cognitive est une rééducation neuropsychologique adaptée au profil de la personne et de son stade dans la maladie. Il permet de maintenir les capacités préservées le plus longtemps possible.
Les thérapies corporelles :
L’activité physique permet un maintien de la santé physique et mentale. Il est d’autant plus pertinent de maintenir une activité le plus longtemps possible pour les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer car cela aura des bienfaits sur les fonctions cognitives.
Elle permet également de maintenir les capacités physiques en préservant la mobilité et donc l’indépendance.
Le bien-être corporel est aussi à mettre en avant avec des techniques de massage et de relaxation qui amenuisent les troubles du sommeil et l’anxiété. L’Imnu peut être un allié de taille dans cette approche.
Les thérapies comportementales :
Les thérapies comportementales font parties des thérapies qui favorisent le bien-être. Elles montrent un effet positif sur les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer. Elles se déclinent par la stimulation des sens avec de la stimulation multisensorielle, l’aromathérapie, la chromothérapie, la luminothérapie, la relaxation, les massages ou encore la zoothérapie. Elles stimulent aussi la créativité avec de l’art-thérapie ou encore la musicothérapie.
Les thérapies environnementales :
Ces thérapies visent à aménager le domicile et l’environnement de la personne touchée par la maladie d’Alzheimer afin de rendre son environnement plus adapté aux troubles cognitifs, et ainsi, améliorer sa qualité de vie au quotidien dans son domicile.